Danny Weber
15:18 05-12-2025
© A. Krivonosov
Guide 2025 pour choisir sa carte graphique: VRAM 16 Go, DLSS/FSR et génération d’images. Recos AMD et Nvidia pour jouer en 1080p, 1440p et 4K sans surpayer.
Choisir une carte graphique est à la fois plus simple et plus ardu aujourd’hui. Plus simple, parce que AMD, Nvidia et Intel ont déjà bouclé leurs gammes actuelles, sans raison d’attendre un bouleversement soudain à court terme. Plus ardu, car on ne parle plus seulement de FPS bruts : le prix en magasin, la quantité de VRAM et l’écosystème comptent tout autant — DLSS et Multi-Frame Generation chez Nvidia, FSR chez AMD, XeSS chez Intel. Avec des capacités de production sous tension à cause du boom de l’IA, une baisse franche et durable des tarifs ne se profile pas. La méthode pragmatique pour 2025 est limpide : viser le confort à votre définition et à vos réglages, sans surpayer une marge théorique. Pepelats News a passé le marché au crible et mis en avant plusieurs GPU qui méritent qu’on s’y attarde.
Si vous jouez surtout en 1080p, la stabilité et le tarif prennent souvent le pas sur la puissance brute. En 1440p, il faut monter d’un cran et surveiller la VRAM de près. Et si l’objectif est le 4K avec réglages élevés et toutes les options activées, on bascule vite dans le haut de gamme, où l’upscaling et la génération d’images font une bonne partie du travail.
Si l’on ne devait donner qu’un conseil, une carte avec 16 Go de VRAM apparaît terriblement convaincante. La logique est claire : les jeux modernes deviennent de plus en plus gourmands en mémoire — surtout avec le ray tracing, l’upscaling et la génération d’images activés. Dans ce contexte, 12 Go — et a fortiori 8 Go — peuvent vous forcer à trier les effets.
Dans cette optique, la Radeon RX 9070 s’impose comme un solide choix milieu de gamme : les tests la placent au niveau de la RTX 5070, mais avec 16 Go de mémoire contre 12 Go chez la concurrente, et ces 4 Go supplémentaires aident à éviter les chutes et les réglages fastidieux dans les titres exigeants. Si vous voulez plus de marge en 1440p et un pas assuré vers le 4K, la Radeon RX 9070 XT est l’option d’enthousiaste la plus équilibrée : proche de la RTX 5070 Ti en puissance brute, souvent moins chère, avec 16 Go et la prise en charge de FSR 4.
Acheter une GeForce en 2025, c’est parier autant sur le logiciel que sur le matériel. DLSS 4 est largement considéré comme l’upscaler le plus propre, et la série RTX 50 ajoute la Multi-Frame Generation, qui insère des images supplémentaires et peut offrir un gain de 2 à 4x. Si vous aimez le ray tracing, recherchez la fluidité la plus soyeuse sur un écran à haut taux de rafraîchissement et acceptez de payer pour le package technologique, la RTX 5070 Ti apparaît comme l’option Blackwell la plus cohérente : 16 Go de VRAM, l’ensemble DLSS 4 et MFG au complet, et des performances RT solides.
La RTX 5070 est un choix plus discutable, surtout à cause de ses 12 Go de mémoire. Elle reste globalement performante, mais dans les scénarios RT+DLSS+génération d’images les plus lourds, il faudra parfois jongler avec les réglages. Sur le long terme, elle inspire moins de sérénité que les alternatives en 16 Go.
Dans la tranche sous 500 $, la RTX 5060 Ti 16GB se détache. Elle se montre de façon constante plus rapide et plus stable que la Radeon RX 9060 XT 16GB en jeu, et ses 16 Go permettent d’activer RT et DLSS plus librement sans surveiller la VRAM en permanence. Vous paierez davantage que pour l’option AMD, mais l’idée ici, c’est la constance : moins de micro-saccades et une sensation de fluidité plus prévisible.
Si votre priorité est le coût par image et que vous voulez dépenser moins, la Radeon RX 9060 XT 16GB offre un excellent rapport : en 1080p comme en 1440p, elle fait tourner pratiquement tout, vous donne 16 Go et évite que la mémoire ne devienne un goulot. Il reste juste à rappeler qu’AMD accuse encore un léger retard sur la maturité logicielle et la diffusion de ses technologies face à Nvidia.
Aux environs de 300 $, la favorite est la RTX 5060 pour le 1080p. Le bémol : 8 Go limitent précisément les scénarios où la génération d’images est la plus désirable — MFG a elle-même besoin de VRAM. C’est une bonne carte pour les titres populaires, mais pas l’idéal pour des AAA très lourds avec tous les effets poussés.
Si 300 $ est déjà votre plafond et que vous tenez à du neuf avec garantie, l’Intel Arc B570 constitue un choix acceptable : 10 Go rassurent davantage que 8 Go et, pour le 1080p, c’est un petit supplément de tranquillité. Il faudra toutefois composer avec les particularités de l’écosystème Arc et l’adoption plus modeste de XeSS 2 et de la génération d’images d’Intel.
La RTX 5090 s’impose sans contestation possible : 4K avec tout à fond, performances démesurées et 32 Go de GDDR7. Mais elle évolue aussi dans un monde où la notion de « valeur » s’efface : les prix en boutique restent bien au-dessus des recommandations, l’enveloppe de puissance est massive et les exigences en alimentation et refroidissement sont sérieuses. À moins de monter une machine sans compromis, c’est davantage un objet de désir qu’un conseil raisonnable.
Si vous voulez une carte pour plusieurs années en 1440p avec une option 4K, la stratégie la plus sereine consiste à viser 16 Go de VRAM, puis à choisir l’écosystème : les RX 9070 ou RX 9070 XT d’AMD pour un rapport performance/prix solide, ou la RTX 5070 Ti de Nvidia si DLSS 4 et la Multi-Frame Generation sont déterminants et que payer un supplément vous convient.
Si le budget est serré mais que vous visez malgré tout le confort, l’entrée la plus sensée est de privilégier 16 Go quand c’est possible : soit la RTX 5060 Ti 16GB si la stabilité et la qualité d’image de DLSS priment, soit la RX 9060 XT 16GB si vous cherchez le meilleur prix par gigaoctet.
Enfin, si vous jouez surtout en 1080p et devez contenir la dépense, la RTX 5060 reste une option viable avec un avertissement limpide : 8 Go n’offrent plus de marge, c’est un compromis qui impose une approche plus mesurée des réglages lourds et de la génération d’images.