Danny Weber
13:43 01-10-2025
© A. Krivonosov
Face à l’échec du Galaxy S25 Edge et à l’iPhone 17, Samsung prépare le Galaxy S26 Plus: batterie accrue, design revu, photo renforcée pour relancer l’intérêt.
Le pari de Samsung de lancer le Galaxy S25 Edge, un fleuron ultrafin, n’a pas pris. Malgré un démarrage solide en mai, la demande a nettement fléchi dès juin et, selon The Elec, le groupe a déjà mis en chantier un nouveau modèle — le Galaxy S26 Plus — attendu en début d’année prochaine aux côtés des Galaxy S26 Pro et Galaxy S26 Ultra. Ce virage rapide en dit long sur l’agilité de l’entreprise, mais souligne aussi la fragilité d’un pari produit quand l’élan commercial se dérobe.
En interne, le Galaxy S26 Plus porte l’étiquette « M Plus ». La feuille de route initiale retenait trois appareils — Galaxy S26 Pro (M1), Galaxy S26 Edge (M2) et Galaxy S26 Ultra (M3) — mais la faible appétence pour l’Edge a forcé un ajustement. Les analystes estiment que la demande s’effritait déjà avant l’arrivée de l’iPhone 17 ; après l’annonce par Apple d’un concurrent à 799 $ avec 256 Go de stockage et un écran 120 Hz, l’attention qui restait pour le Galaxy S25 Edge s’est quasiment évaporée.
Le rapport précise aussi que seulement 300 000 unités du Galaxy S25 Edge étaient programmées pour septembre–décembre — bien en deçà du Galaxy S25 Plus (500 000) et du Galaxy S25 Ultra (3,4 millions). Dans le même temps, les ventes de l’iPhone 17 de base sont décrites comme si soutenues que Xiaomi a réduit de 20 % les expéditions de ses nouveaux smartphones en Chine. Dans ce contexte, les chances de Samsung de rivaliser avec Apple paraissent modestes.
Des rumeurs évoquent pour le Galaxy S26 Plus une batterie plus généreuse, un design revu et des fonctions photo élargies. Reste à voir si cela remplacera réellement le Galaxy S26 Edge et relancera l’intérêt des acheteurs ; même avec de meilleurs scores d’autonomie aux tests, le Galaxy S25 Edge n’a pas rivalisé avec la popularité de l’iPhone Air. Dans un marché saturé, la finesse ne suffit plus à faire la différence : les spécifications, à elles seules, ne tranchent que rarement la partie.