Danny Weber
08:12 05-11-2025
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Meilleurs téléviseurs OLED et QD‑OLED par taille (42–83 pouces): forces/faiblesses des LG C3 et G3, Sony A90K et Samsung S95C, selon de vrais avis d’acheteurs.
Le rayon télé est aujourd’hui saturé d’écrans de toutes tailles et à tous les prix. L’équipe de Pepelats News a passé au crible de vrais avis d’acheteurs pour mettre en lumière les modèles grand public qui se distinguent dans les catégories clés.
LG OLED42C3 est un OLED 4K de 42 pouces (Ultra HD, 3840×2160) avec une fréquence pouvant atteindre 120 Hz, la compatibilité Dolby Vision et HDR10, quatre ports HDMI 2.1, et des fonctions orientées jeu (VRR, ALLM). Plus petit téléviseur de la gamme OLED C3 haut de gamme de LG, il condense les forces de l’OLED dans un format compact.
Les propriétaires saluent la qualité d’image. Grâce aux pixels auto-émissifs, le téléviseur délivre des noirs profonds et un contraste saisissant. Les couleurs paraissent riches mais naturelles, surtout dans une pièce sombre. Les joueurs notent une réactivité instantanée et un input lag très faible : l’action rapide et les jeux restent fluides, sans traînées visibles. Avec la 4K à 120 Hz et des options gaming modernes, il s’intègre sans peine aux consoles actuelles. Beaucoup apprécient aussi les larges angles de vision — la fidélité de l’image tient même quand on se décale.
Les critiques visent surtout le logiciel et le son. La plateforme webOS peut sembler lourde, avec des menus qui demandent un temps d’adaptation et des fonctions connectées qui mettent en avant des recommandations non sollicitées. Plusieurs acheteurs se disent agacés par la demande de consentement à la collecte de données lors du premier démarrage et par l’apparition de publicités dans l’interface.
Les haut-parleurs intégrés de 10 W sont jugés moyens — l’ajout d’une barre de son ou d’enceintes externes apporte un net gain pour une vraie ambiance cinéma. La luminosité suffit pour des pièces peu ou moyennement éclairées, mais dans un salon très ensoleillé, un OLED compact peut manquer de punch (c’est une limite inhérente à la technologie). Enfin, les dalles OLED peuvent théoriquement marquer avec des éléments statiques prolongés ; un propriétaire mentionne une rémanence légère après un an d’usage intensif avec logos et sous-titres. La grande majorité n’y est pas confrontée, surtout avec une utilisation raisonnable, et le téléviseur intègre des outils de protection de dalle. En tant qu’OLED compact à l’image haut de gamme, il défend solidement sa place.
Sony BRAVIA XR-48A90K est un OLED 4K de 48 pouces de la Master Series de Sony. Il embarque le processeur Cognitive Processor XR, prend en charge tous les formats HDR clés (Dolby Vision, HDR10, HLG) et fonctionne à 120 Hz. L’A90K ajoute un dissipateur thermique pour doper les pics de luminosité, tandis que l’Acoustic Surface Audio+ transforme l’écran en haut-parleur. Le téléviseur tourne sous Google TV.
Ici, la vedette, c’est la fidélité d’image. Avec le réglage maison de Sony, les images paraissent naturelles : les couleurs sont saturées sans dérive, et les détails fins restent lisibles même dans l’obscurité. Combiné aux noirs profonds de l’OLED, le traitement de Sony donne un rendu soigné dans les films comme dans les jeux. Les comparaisons avec les concurrents soulignent une meilleure gestion des mouvements et un upscaling très propre : un contenu Full HD classique monte en 4K sans bruit parasite. Le son se démarque aussi — l’audio intégré surpasse celui de la plupart des téléviseurs fins, et l’écran qui fait office de haut-parleur offre une stéréo convaincante suffisante au quotidien. Le design et la télécommande récoltent des éloges : télécommande métallique minimaliste, rétroéclairée, et fabrication d’ensemble réellement premium. On a l’impression d’un flagship, au format réduit.
Le gros frein, c’est le prix — très élevé pour cette diagonale et resté tel quel des années après la sortie. Les joueurs doivent noter qu’il n’y a que deux ports HDMI 2.1 : impossible donc de brancher, par exemple, une PS5 et une Xbox Series X en même temps en 4K120 avec VRR — un autre HDMI avec eARC est en général pris par une barre de son.
Sur les forums, des joueurs indiquent que le VRR et certaines fonctions gaming n’ont pleinement fonctionné qu’après des mises à jour. Google TV divise : certains apprécient, d’autres n’aiment pas devoir se connecter à un compte Google pour accéder aux applications. Quelques utilisateurs regrettent l’absence de pavé numérique sur la télécommande, les changements de chaîne passant alors par des commandes à l’écran ou une autre télécommande. Comme tout OLED, le risque de marquage existe : un propriétaire signale une décoloration de dalle après 14 mois de visionnage fréquent avec des sous-titres statiques très lumineux. Sony propose des fonctions de réduction du risque, sans pouvoir l’éliminer totalement. Le compromis est net : un traitement d’image de tout premier plan, à prix fort.
Samsung QN55S95C est un QD‑OLED 4K de 55 pouces, fleuron Samsung 2023. Il marie le contraste infini de l’OLED aux avantages des quantum dots : forte luminosité et large gamut. La deuxième génération de dalle QD‑OLED pousse plus haut les pics, et le boîtier déporté One Connect déplace tous les ports hors du panneau ultrafin. Il prend en charge 144 Hz (via HDMI 2.1 pour PC), propose quatre entrées HDMI 2.1 et gère le HDR10+ (comme sur toutes les TV Samsung, Dolby Vision n’est pas pris en charge). La plateforme connectée est Tizen.
Les testeurs classent régulièrement le S95C parmi les meilleurs de sa catégorie. L’image est décrite comme extrêmement lumineuse et éclatante, avec un contraste remarquable. Les pics HDR peuvent devenir très intenses pour un OLED, tandis que les noirs restent parfaits sans halos. Le gamut plus large du QD‑OLED maintient des couleurs saturées même dans les scènes très claires. Un propriétaire rapporte que les contenus HDR lui ont semblé bluffants, avec des détails qu’il n’avait pas perçus sur un ancien OLED.
Le S95C convient aux pièces sombres comme aux salons lumineux — sa réserve de luminosité et le traitement antireflet rendent le visionnage diurne confortable. Côté jeu, la fiche est solide : quatre HDMI 2.1, 4K à 144 Hz et VRR composent une expérience aboutie. L’input lag est très faible et la réponse de la dalle quasi instantanée, ce qui préserve la netteté dans les mouvements rapides. Beaucoup de comparaisons suggèrent que Samsung prend l’avantage en luminosité et en couleur. L’absence de Dolby Vision revient rarement comme un vrai frein ; les utilisateurs notent que le HDR10/HDR10+ est si bien rendu qu’on ne manque guère le Dolby Vision. Globalement, la majorité attribue au S95C les meilleures notes pour l’image et le voit comme un OLED lumineux et coloré qui se distingue.
Le tarif reste fermement dans le haut de gamme, ce que certains jugent élevé. Tizen essuie aussi des critiques pour l’organisation des menus et des bannières promotionnelles ; dans les avis BestBuy, la plateforme est souvent citée comme point négatif. Par rapport à Android TV, certains réglages sont plus enfouis. L’absence de Dolby Vision continue de faire débat.
Sur les forums, on signale aussi des accrocs HDMI occasionnels avec le boîtier externe One Connect. Quelques propriétaires ont subi de brèves pertes de signal avec des consoles ; Samsung a diffusé des mises à jour pour y remédier, même si, dans un cas, le support a d’abord renvoyé la faute vers la console, au grand mécontentement de l’utilisateur. D’autres reproches isolés concernent la qualité du support client. Malgré cela, ces bémols s’effacent face à la maîtrise de l’image du S95C. Si la qualité d’affichage est la priorité, difficile de plaider contre lui.
LG OLED83G3 est un OLED 4K de 83 pouces de la Gallery Edition — l’un des OLED les plus grands et aboutis du marché. La dalle OLED Evo avec microlentilles MLA et une meilleure dissipation thermique augmente les pics de luminosité d’environ 70 % par rapport aux OLED précédents. Conçu pour un montage mural affleurant, il peut aussi être installé sur pied. L’ensemble comprend des haut-parleurs 4.2 de 60 W, le processeur α9 Gen6 AI 4K, la prise en charge de tous les formats HDR majeurs (dont Dolby Vision) et quatre ports HDMI 2.1. En somme, un home cinéma dans un seul appareil.
Les propriétaires décrivent massivement le 83G3 comme le meilleur grand écran pour le cinéma. L’association d’une forte luminosité et d’un contraste de référence propre à l’OLED produit une image captivante. Les utilisateurs indiquent que les couleurs restent vives même en pleine journée, tandis que, dans l’obscurité, la diagonale impose une immersion totale. Un testeur précise que, dans un salon lumineux avec une grande fenêtre, l’image restait très brillante et nette en journée. Beaucoup estiment que la réserve de luminosité fait sauter l’ancienne limite de l’OLED, sans compromettre les noirs absolus. La restitution naturelle des couleurs et les larges angles de vision facilitent le visionnage à plusieurs — la qualité tient même hors axe.
Le son et le design sont aussi salués. Le système 4.2 délivre une restitution puissante et propre pour un téléviseur fin ; certains la jugent excellente, même si les passionnés ajoutent une barre de son. Le design Gallery constitue un autre point fort : extrêmement fin, avec un support dissimulé, il s’appuie au mur et évoque un cadre. Avec 83 pouces, le salon bascule dans une ambiance cinéma qui rend films et sports réellement prenants.
webOS continue de diviser. Plusieurs utilisateurs mentionnent une arborescence de réglages peu intuitive et des bannières publicitaires dans le système. Le pointeur de la Magic Remote ne convient pas à tout le monde — certains préféreraient une télécommande classique, même si la qualité perçue ne pose pas question. Autre point : si le téléviseur est idéal au mur, aucun pied de table n’est fourni — il faut en acheter un séparément ou utiliser la fixation murale fournie. À environ 40 kg, l’installation peut nécessiter de l’aide et un support robuste.
Sur l’image, les utilisateurs ne pointent pas de défauts techniques clairs. Face aux meilleurs LCD, cet OLED peut encore sembler en retrait dans une pièce inondée de soleil direct, mais la majorité juge sa luminosité largement suffisante. Le constructeur annonce environ 100 000 heures de durée de vie de la dalle sans dégradation notable, et aucun cas de marquage n’a été signalé sur le G3 ; des précautions de base restent toutefois de mise. Au total, 91 % des acheteurs recommandent le LG 83G3. Si l’objectif est de retrouver chez soi un impact cinématographique maximal et que le budget suit, ce G3 de 83 pouces tient ses promesses.