Telegram: pas d’accès à distance aux serveurs, seulement une coopération légale
Telegram affirme que l’accès à distance à ses serveurs est impossible grâce au chiffrement, tout en coopérant avec la justice sur des demandes légales limitées.
Telegram affirme que l’accès à distance à ses serveurs est impossible grâce au chiffrement, tout en coopérant avec la justice sur des demandes légales limitées.
© E. Vartanyan
Telegram a opposé un démenti net aux informations selon lesquelles les autorités américaines auraient obtenu un accès à distance à ses serveurs. D’après CyberInsider, qui cite un commentaire de représentants de la messagerie, l’entreprise assure qu’un tel accès est techniquement impossible au vu de l’architecture et du chiffrement de la plateforme.
Cette mise au point intervient après une publication de Court Watch affirmant qu’un tribunal fédéral américain aurait autorisé les procureurs à utiliser une technique d’accès à distance pour extraire des données des serveurs de Telegram, dans le cadre d’une enquête sur des crimes contre des mineurs.
Telegram souligne que même ses propres ingénieurs ne peuvent pas lire le contenu des messages: les serveurs sont protégés par un chiffrement complexe qui, à ce jour, n’a pas été contourné. L’entreprise ajoute qu’elle ne donne pas et ne peut pas donner d’accès direct à ses serveurs.
Dans le même temps, Telegram précise qu’elle modère les contenus nuisibles et répond aux demandes des autorités américaines lorsqu’elles sont juridiquement fondées, en transmettant uniquement ce que la loi autorise — notamment des adresses IP et des numéros de téléphone d’utilisateurs qui enfreignent les règles du service. Le message est sans ambiguïté: coopérer sur les requêtes légales sans ouvrir la porte aux conversations privées.