Top des téléphones de luxe en séries limitées les plus chers
Découvrez les téléphones de luxe les plus chers en séries limitées: Vertu, Gresso, Serenata, Nokia N95 d’Amosu. Diamants, or, rareté et prestige garantis.
Découvrez les téléphones de luxe les plus chers en séries limitées: Vertu, Gresso, Serenata, Nokia N95 d’Amosu. Diamants, or, rareté et prestige garantis.
 
                        © Vertu
Dans la tech mobile, un petit cercle de téléphones assemblés à la main s’apprécie moins pour leurs processeurs que pour l’exécution somptueuse et la rareté. Les records de prix reviennent souvent à des commandes uniques — on pense aux iPhone incrustés de diamants par le joaillier Stuart Hughes ou au Falcon Supernova iPhone 6 Pink Diamond à 48,5 millions de dollars. Ici, l’attention se porte sur des exclusivités commercialisées en séries d’au moins dix exemplaires — des appareils qui ont aussi inscrit leur nom au livre des records comme certains des téléphones les plus chers jamais vendus.
Vertu, fondée par Nokia, s’est fait un nom avec des mobiles de luxe assemblés à la main. Sa ligne la plus coûteuse, la Signature Diamond, ne comptait que 200 unités, avec un design signé par le joaillier français Boucheron. Les modèles étaient proposés en or blanc ou jaune 18 carats et en platine, avec une lunette frontale entièrement pavée de diamants.
Parmi les pièces marquantes figuraient les Vertu Signature Cobra et Signature Python, habillés de motifs de serpent en or sertis de pierres précieuses. La Cobra affichait un serpent en or enroulé autour du boîtier, serti de 439 rubis et doté d’yeux en émeraude. Les prix grimpaient jusqu’à 310 000 $, la série limitée ne faisant qu’accentuer l’attrait. L’alliance des métaux précieux, des finitions de joaillerie et du service réputé de Vertu a consacré la Signature Diamond comme l’une des gammes de téléphones les plus prestigieuses jamais produites.
En 2011, le fabricant russe Gresso a présenté la Grand Premiere de sa ligne Avantgarde — un téléphone en or pour les amateurs d’excès assumé. Le corps monolithique emploie 150 grammes d’or 18 carats, tandis que l’avant et l’arrière sont encadrés de cristal de saphir totalisant 138 carats.
Un accent triangulaire en or parachève l’esthétique, et chaque pièce porte son numéro gravé au dos. Les entrailles restent modestes (plateforme Symbian S40, appareil photo 2 MP, Bluetooth), mais ici l’achat se fait pour le caractère vitrine portable. Proposé autour de 50 000 $, le Grand Premiere comptait parmi les téléphones de série les plus onéreux de son époque — un objet que l’on choisit avec les yeux plus qu’avec la fiche technique.
Le singulier Serenata, développé conjointement par Bang & Olufsen et Samsung, a aussi eu droit à un traitement ultra-luxe. La Serenata Diamond Edition s’est limitée à 10 unités. Son slider est coulé en or pur 24 carats (environ 140 grammes) et paré de diamants pour un total de 16,25 carats.
La molette circulaire emblématique du téléphone est elle aussi sertie de pierres. Un étui en cuir d’autruche dans la boîte ajoutait une note de statut supplémentaire. Affiché autour de 60 000 $ — avec un ensemble de fonctions misant davantage sur l’audio et le design que sur l’image — ce Serenata doré s’est affirmé comme un manifeste où la mise en scène sonore rencontre l’exubérance joaillière.
Le légendaire Nokia N95 a connu une seconde vie entre les mains du designer britannique Alexander Amosu. En 2008, il a lancé une série limitée de 25 unités destinée aux acheteurs prêts à payer pour le symbole — et pour un classique. Le boîtier, en or blanc 18 carats, est serti de 675 diamants.
Chaque téléphone est numéroté individuellement au sein de la série. Techniquement, il reste un N95 standard — un fleuron de son époque — mais la véritable histoire se joue dans le travail du joaillier. À environ 43 000 $, le N95 Diamond d’Amosu a séduit les amateurs de luxe autant que les nostalgiques du nom Nokia, preuve qu’une icône grand public peut renaître en totem statutaire une fois enveloppée d’or et de pierres.
Le maître horloger suisse Ulysse Nardin, avec Scientific Cellular Innovations, a conçu le Chairman — un hybride entre smartphone et savoir-faire horloger. La Diamond Edition, limitée à 100 unités, en était l’aboutissement. Un véritable rotor de montre au dos rappelait les racines de la marque. Le boîtier combinait or blanc 18 carats et 3 000 diamants taillés à la main. Le téléphone tournait sous Android, avec écran tactile en saphir, capteur d’empreintes et même une couronne de remontage mécanique sur la tranche.
Le prix atteignait 130 000 $ l’unité. Toutes versions confondues, 1 846 exemplaires du Chairman ont été produits (en écho à l’année de fondation de la marque), dont cent dans la variante diamant. Les acheteurs attendaient souvent jusqu’à sept mois pour la livraison — rappel que l’on était autant dans l’artisanat d’atelier que dans l’électronique grand public. Le Chairman Diamond est entré dans l’histoire comme le téléphone Android le plus cher de son temps.
À l’heure où la technologie vieillit vite, les téléphones de luxe conservent leur valeur grâce aux matériaux précieux et à une rareté soigneusement orchestrée. Les modèles ci-dessus ne sont qu’un aperçu des appareils de série les plus coûteux accessibles aux passionnés fortunés. Le message de leurs créateurs est limpide : un téléphone peut d’abord être un bijou et seulement ensuite un gadget, fabriqué à quelques dizaines d’exemplaires. Un objet qui affiche le statut instantanément — pas moins qu’une belle montre ou une voiture.